Les croyances limitantes

Lors de notre précédent voyage au cœur de nos 4 émotions primaires il y en une qui, par-dessus toutes les autres, déclenche ce qu’on appel aujourd’hui « les croyances limitantes ». Il s’agit bien entendu de la peur, émotion déclenchée après un évènement traumatique ou inconnu et qui vise à protéger le corps et l’esprit.

Découvrons aujourd’hui ce qu’est une croyance limitante.

Définition :

Une croyance limitante est un état d’esprit ou une croyance à votre sujet ou au monde qui vous entoure  qui vous freine d’une manière ou d’une autre. Ces croyances sont souvent de fausses idées que vous vous faites sur vous-même et qui peuvent entraîner un certain nombre de conséquences néfastes.

Développement et fonctionnement d’une croyance limitante

Tout d’abord rappelons-nous qu’une croyance tout court est une pensée qu’on va considérer comme vraie. Elle se caractérise par le fait qu’elle existe indépendamment des faits qui viendraient la corroborer ou la démentir. On pourrait alors résumer les choses en disant qu’une croyance (limitante ou pas) est une pensée têtue. Une croyance peut être :

liée à soi.

liée aux autres.

une perception de la vie en général

Et à force de s’ancrer dans nos pensées, cette croyance devient une certitude, consciente ou inconsciente, qui s’est ancrée en nous et qui pousse notre esprit à penser que quelque chose est vrai et réel en en faisant une généralité. C’est un ainsi que la carte des représentations que nous nous faisons du monde en fonction des évènements que nous vivons devient réalité et il devient alors  très difficile pour l’esprit de discerner des « vérités » et des croyances.

La plupart de vos croyances ont été élaborées lorsque vous étiez enfant, à partir de messages que vous avez reçus de vos figures parentales, des modèles éducatifs et sociaux que vous avez eus, des évènements que vous avez vécus.  Enfant, vous avez reçu de nombreux messages et injonctions de la part des différentes figures d’autorités qui vous entouraient. Chacune de ces injonctions a pu se manifester de diverses façons : ensemble de mots, intonations, gestes, postures et mimiques.

La plupart de vos croyances ont été élaborées lorsque vous étiez enfant, à partir de messages que vous avez reçus de vos figures parentales, des modèles éducatifs et sociaux que vous avez eus, des évènements que vous avez vécus.  Enfant, vous avez reçu de nombreux messages et injonctions de la part des différentes figures d’autorités qui vous entouraient. Chacune de ces injonctions a pu se manifester de diverses façons : ensemble de mots, intonations, gestes, postures et mimiques.

Même si ces messages vont à l’origine vous servir de guide, de repères pour avancer et vous construire certains d’entre eux  se sont progressivement transformés en croyances sur vous-même (« je suis nulle », « il faut que je réussisse pour être aimé », « il faut que je m’occupe des autres pour être remarqué », …) et vous avez continué de les nourrir inconsciemment au fur et à mesure des expériences que vous avez vécues et qui ont confirmée ces croyances à un moment donné.

Même si ces messages vont à l’origine vous servir de guide, de repères pour avancer et vous construire certains d’entre eux  se sont progressivement transformés en croyances sur vous-même (« je suis nulle », « il faut que je réussisse pour être aimé », « il faut que je m’occupe des autres pour être remarqué », …) et vous avez continué de les nourrir inconsciemment au fur et à mesure des expériences que vous avez vécues et qui ont confirmée ces croyances à un moment donné.

Vous avez vous-même élaboré certaines croyances à partir d’événements que vous avez directement vécus, agréables, et désagréables voir traumatiques. Vous avez établi des liens que vous avez reproduits par la suite, même s’ils n’étaient pas toujours adaptés. Certaines de vos croyances sont donc liées à vos blessures (issues de petits traumatismes répétés ou de grands traumatismes). Vos croyances continuent de nourrir vos blessures et réciproquement.

Vous avez vous-même élaboré certaines croyances à partir d’événements que vous avez directement vécus, agréables, et désagréables voir traumatiques. Vous avez établi des liens que vous avez reproduits par la suite, même s’ils n’étaient pas toujours adaptés. Certaines de vos croyances sont donc liées à vos blessures (issues de petits traumatismes répétés ou de grands traumatismes). Vos croyances continuent de nourrir vos blessures et réciproquement.

Vos parents, vos amis, vos éducateurs, et toutes les personnes qui vous ont accompagné dans votre évolution avaient eux-même leurs propres croyances sur eux et sur le monde, qu’ils ont établies à partir de ce qu’ils ont vécu, entendu et récupéré d’autres personnes.

Vos parents, vos amis, vos éducateurs, et toutes les personnes qui vous ont accompagné dans votre évolution avaient eux-même leurs propres croyances sur eux et sur le monde, qu’ils ont établies à partir de ce qu’ils ont vécu, entendu et récupéré d’autres personnes.

Vous avez sans doute récupéré certaines croyances d’autres personnes et les avez intégrés dans votre vie, parfois de façon inadaptée.

Certaines de ces croyances ne font peut-être pas résonance avec vos valeurs et votre coeur, et vous vous sentez peut-être prisonnier par un conflit de loyauté. Ne pas partager les mêmes croyances qu’une personne ne signifie pas que vous ne l’aimez pas ou que vous la trahissez.

Les croyances se transmettent facilement de génération en génération au sein d’une même famille, de façon plus ou moins consciente.

On peut alors comprendre que certaines de vos croyances ont été utiles à un moment de votre vie mais sont devenues aujourd’hui inappropriées et sources de souffrance.

Vos croyances prennent parfois la forme de pensées automatiques et  généralement peu conscientes. Ce sont souvent des messages que nous avons reçus enfant et que nous avons enregistrés et répétés inconsciemment et involontairement : « Je suis nulle », « je ne vais pas y arriver », « personne ne m’aime », « ça va mal se passer »…

Finalement c’est très souvent la façon dont vous percevez la situation à travers votre propre filtre (croyances, blessures, peurs, souvenirs, …) qui crée votre souffrance, et non la situation en elle-même.

Analyse d’une croyance limitante.

La psychanalyse nous à apporté l’existence de trois parties dans la psyché

  • Le ça : Totalement inconscient, il est responsable pour une grande partie de nos réactions primaires, instinct de survie, de nos pulsions et de nos envies.
  • Le sur-moi : régit par les règles de vie en société apprise dès l’enfance par le model parental, il nous aide à adapter notre comportement moral et social et nous empêche de céder aux pulsions du ça lorsque celle-ci risque de porter préjudice.
  • Le moi : Jonction du ça et du moi il est en constante analyse entre les pulsions du ça et l’apprentissage des règles du sur-moi.  C’est grâce à lui que nous pouvons réagir à certaines situations sans débordement et céder à certaine pulsion primaire comme la faim et la soif mais ne pas passer à l’acte quand nous avons des pulsions plus violentes.
Partant de ces nouvelles données, les croyances limitantes peuvent être dues à un sur-moi trop développé, par exemple du fait d’une éducation reçue trop stricte. On se trouve alors face à un moi débordé par la force et la sévérité du surmoi, ce qui peut créer angoisse ou mal-être. Les instincts et envies sont totalement refoulés, la force vitale est soumise, les interdits sont partout.

Il faut aussi savoir que Freud dans son analyse de la psyché nous amène à découvrir « l’ideal du moi », une autre instance psychique parfois incluse dans le surmoi. L’idéal du moi décrit les intérêts narcissiques de l’individu : c’est un modèle de référence que la personne espère atteindre, par exemple un adulte auquel on s’identifie. Un idéal du moi très puissant peut tirer l’individu vers le haut, ou à l’inverse l’écraser sous le poids de l’objectif à atteindre.

D’autre part, les croyances limitantes peuvent apparaître à la suite de mauvaises expériences de vie, par exemple une agression. Dans ce cas, l’instinct de survie et la peur (le ça) viennent limiter toute forme d’initiative personnelle.

De même, les croyances limitantes peuvent être dues à un instinct de conservation trop développé, par exemple la peur de manquer d’argent… Le ça est de nouveau en cause

Les types de croyances limitantes

Il existe d’innombrables sources qui peuvent être à l’origine de telles croyances. On dénombre cependant trois grands chapitres qui peuvent déclencher ces croyances :

1- Le désespoir

C’est ce qui arrive quand on est persuadé qu’il sera impossible d’atteindre un objectif particulier “Quoi que je fasse, cela ne fera aucune différence. Ce que je veux n’est pas possible à obtenir. Ce n’est pas sous mon contrôle. Je suis une victime.”

2- L’impuissance

Lorsqu‘une personne, même si elle croit que l’objectif existe et qu’il est possible de l’atteindre, ne croit pas qu’elle en est capable “C’est possible pour les autres d’atteindre leur but, mais pas pour moi. Je ne suis pas assez bien ou incapable de l’accomplir.”

3- L’absence de valeur

Lorsqu‘une personne, même si elle croit que l’objectif désiré est réaliste et qu’elle a la capacité à l’atteindre, croit qu’elle ne mérite pas d’obtenir ce qu’elle veut. “Je suis un imposteur. Je n’appartiens pas/je ne suis pas à ma place. Je ne mérite pas d’être heureux ou en bonne santé. Il y a fondamentalement quelque chose de négatif chez moi et je mérite la souffrance que je vis.”

Identifier ces croyances pour les dépasser.

Mais attention toutes les croyances ne sont pas forcement mauvaises. Il est important de bien identifier celles qui vous empêchent d’avancer, de vous développer et d’être pleinement conscient de leurs inutilités aujourd’hui. Il ne s’agit bien entendu pas de supprimer  les croyances, certaines aujourd’hui vous protègent d’évènements vécus dans le passé afin d’éviter de revivre ceci et de ne pas vous remettre en danger. Il ne s’agit également en aucun cas de « reprogrammer » les croyances et l’esprit. Il s’agit simplement de comprendre ces croyances liées et a des événements passés et d’identifier aujourd’hui, leur utilité dans votre quotidien. 

On peut par exemple essayer :

  • d’y associer une émotion : tristesse, peur, déception, honte…
  • de décrire la pensée automatique associée : par exemple, « je ne peux pas quitter mon travail car ce serait prendre un risque pour ma famille »,
  • et enfin, d’identifier précisément l’impasse, le nœud à défaire mais aussi le nouveau territoire à explorer.

Et finalement prendre conscience de l’utilité de certaines de nos croyances et faire de certaines des croyances positives et rationnelles. 

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